PSYCHOLOGIE
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LE CADRE
Chaque situation est particulière, chaque vécu est unique. Partant, chaque consultation obéit à sa propre dynamique et il est probable qu'aucune se ressemblera à l'autre. Voici la manière dont je procède :
La première séance
Cette première séance est particulière car c'est celle de la prise de contact et de la découverte. Elle dure généralement (mais pas obligatoirement) plus longtemps que les autres (environ 90 minutes). La parole est à la personne qui vient me voir: elle exprime ce qu'elle veut exprimer, à sa manière; j'écoute et j'essaie de me familiariser avec la problématique apportée. Je peux poser des questions afin de mieux envisager la personne: elle est libre de me répondre (ou non) de la manière qu'elle souhaite.
A l'issue de cette première séance, je vais partager avec la personne ce que j'ai ressenti, compris et perçu de sa problématique, et je vais lui demander de me confirmer ou non ce premier aperçu qui me permettra de proposer plus tard des axes de travail, de faire des recherches, de préciser des points.
Le plus important à ce moment-là, c'est le ressenti de la personne: comme aucun travail n'aura été fait, seul compte ce ressenti, l'existence d'une confiance minimale pour commencer l'accompagnement. Si la personne sent que "que le courant ne passe pas", que quelque chose en moi ne lui permet pas de faire un travail sur soi, elle pourra exercer son libre arbitre et se diriger vers un autre professionnel.
Le tarif de cette séance est identique aux autres: 58€ (63€ à domicile)
POURQUOI CONSULTER UN PSYCHOPRATICIEN ?
La dépression
Tout le monde a le cafard ou se sent triste de temps à autre. En général, cette humeur disparait en l’espace de quelques jours. Lorsque cette tristesse persiste et qu’elle est associée aux symptômes ci-dessous, il y a lieu de penser qu’il s’agit d’une dépression :
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Tristesse persistante, anxiété ou impression d’être « vide »
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Désespoir ou pessimisme
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Sentiment de culpabilité, dévalorisation et/ou détresse
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Irritabilité, agitation
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Perte d’intérêt pour toutes les activités autrefois synonymes de plaisir y compris les relations sexuelles
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Fatigue et perte d’énergie
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Difficulté à se concentrer, à se rappeler des détails et à prendre des décisions
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Difficultés à s’endormir ou à rester endormi, réveil précoce ou temps de sommeil excessif
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Augmentation ou diminution de l’appétit
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Idées suicidaires, tentatives de suicide
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Douleurs persistantes, maux de tête, crampes ou troubles digestifs ne pouvant pas être atténués par un traitement
Toutes les personnes souffrant de dépression ne présentent pas les mêmes symptômes. La gravité, la fréquence et la durée des symptômes varient en fonction de l’individu et du type particulier de sa maladie.
L'anxiété et l'angoisse
Tout le monde peut ressentir de manière ponctuelle de l’anxiété face à une situation difficile. Elle est utile lorsqu’elle nous aide à réagir rapidement face au danger. C’est un phénomène normal. Cependant lorsque cet état envahit le quotidien on ne parle plus d’anxiété mais de troubles anxieux.
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Les troubles anxieux se caractérisent par des symptômes tels que des vertiges, des nausées, des palpitations, des difficultés à respirer, des conduites d’évitement.
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Le trouble de l’anxiété généralisée consiste en un état d’anxiété permanent. On peut alors parler d’un état de tension chronique, car l’individu ressent les symptômes d’anxiété à longueur de journée.
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Les troubles anxieux se caractérisent par des symptômes tels que des vertiges, des nausées, des palpitations, des difficultés à respirer, des conduites d’évitement.
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L’angoisse renvoie à une expérience psychologique intense faite d’un sentiment de perte de contrôle et d’imminence d’un danger grave. L’angoisse s’accompagne également de signes physiques en général plus important que pour l’anxiété. Elle est l’expression de tensions psychiques inconscientes.
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Le trouble panique se caractérise par des crises de panique répétées, de courte durée qui surviennent de façon subite et imprévisible.
L'épuisement professionnel
L'épuisement professionnel - ou burn out - est un processus qui souvent ne devient apparent que lorsque la personne qui le subit s'effondre psychologiquement, mais aussi physiquement et émotionnellement.
Il est souvent le fruit d'un processus durant lequel les préoccupations d'un individu deviennent progressivement exclusivement professionnelles.
L'affirmation de soi
L'affirmation de soi est la faculté d'exprimer ses besoins, ses sentiments, ses ressentis, à une ou plusieurs autres personnes ou bien seul (notamment par une expression artistique) sans qu'il n'y une détérioration de la communication, voire en l'améliorant - i.e. chaque interlocuteur retire quelque chose de la communication considérée par lui comme lui étant bénéfique.
Lorsque nous n’exprimons pas clairement ce que nous ressentons, ce que nous pensons, nous transportons un malaise intérieur. Une accumulation de malaise peut nous amener à douter de nous-mêmes, de nos capacités, de nos compétences, de notre présence. A force de douter, une image détériorée de soi-même s'installe ("à quoi bon m'exprimer, puis que je ne suis pas aussi éloquent, aussi pertinent, aussi brillant, que les autres?") en nous.
Cette image détériorée peut progressivement s'intérioriser un sentiment de culpabilité, frustration, colère ou d’inquiétude s'ancrer durablement en nous. Nous perdons alors la sensation d'autonomie, nous laissant porter par les décisions et les avis des autres.
Les thérapies comportementales et cognitives permettent de travailler sur les points suivants :
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La capacité à exprimer nos émotions
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La légitimité de faire des erreurs
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La légitimité de prendre soin de soi
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La capacité de dire comment nous voulons être traités
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La capacité d’accepter de l’aide sans se sentir coupable
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La capacité à demander de l'aide sans se sentir coupable ou inférieur
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La légitimité et la capacité à dire non
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La légitimité d’avoir des besoins
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La légitimité d’être responsable de nos choix
Les difficultés de communication
Communication vient du latin "communicare" qui signifie partager, mettre en commun (le préfixe "cum" signifie avec).
Les neurosciences et les sciences de la communication estiment qu'entre 60% et 70% de la communication entre êtres humains serait effectuée sans mots, mais plutôt en utilisant des gestes, des comportements, des intonations et des fréquences spécifiques de la voix.
La communication est complexe non seulement parce qu'elle passe par divers moyens mais aussi parce que chaque individu à sa propre vision du monde, qui n'est pas nécessairement partagée par d'autres.
Les attentes exprimées ne sont nécessairement reçues de la manière telles qu'elles sont émises, lorsqu'elles expriment fidèlement ce que l'émetteur a à l'esprit.
Lorsque les difficultés à communiquer sont telles qu'elles suscitent des handicaps voire de la souffrance chez soi ou dans les relations sociales, elles peuvent faire l'objet de traitements travaillant sur les émotions, les facultés cognitives (l'ensemble des éléments qui permettent à un individu de prendre une décision et d'agir).
L'accompagnement à la naissance
Pour les femmes et les hommes
Que ce soit la première ou non, chaque naissance est unique - et chaque manière de la vivre l'est également. Accueillir un enfant n'est jamais anodin, d'autant que cela prend un certains nombres de mois, qui eux-mêmes peuvent être vécu très différemment d'une grossesse à l'autre, selon que l'on soit femme ou homme, selon les circonstances de la conception, selon le contexte dans lequel va naître l'enfant.
Si pour certains couples, accueillir un enfant relève de l'évidence et se fait fluidement, pour d'autres ce peut être source d'angoisse, d'anxiété, peut-être même de culpabilité. Peut-être y a-t-il des complications physiologiques, peut-être l'enfant était-il une surprise pour l'un ou les deux parents dont la vie se trouve bouleversée. L'arrivée d'un enfant se vit avant, pendant et après l'accouchement, et chaque période rencontre ses propres spécificités.
Quoi qu'il en soit, l'arrivée d'un nouvel être implique des changements parfois radicaux dans le rapport à soi-même, à l'autre, à la vie; les vies professionnelles et sociales s'en trouvent profondément affectées.
La naissance d'un enfant peut également questionner tant les femmes que les hommes sur les rôles de chacune et chacun dans le couple d'une part, dans la famille d'autre part, surtout si la grossesse et/ou l'accouchement ont été affectés de complications physiologiques. La parentalité s'apprend, et s'approfondit à chaque nouvelle naissance; et comme tout apprentissage, se faire accompagner peut permettre d'alléger la charge psychique et émotionnelle vécue au quotidien, de désamorcer des tensions et des situations émotionnelles susceptibles d'affecter l'enfant à naître ou qui va naître.
Les difficultés dans le couple
La nature des problèmes varie énormément et chaque couple est différent.
Il est cependant des difficultés plus fréquentes que d'autres. Parmi celles-ci figurent le manque de communication, disputes fréquentes ou constantes, besoins émotifs non satisfaits, difficultés financières et conflits à propos des enfants, jalousie, difficultés sexuelles. De plus, il peut y avoir une accumulation de ressentiments au fil des années, dû notamment à absence ou une insuffisance de la communication.
Certains couples consultent au moment d’une crise, par exemple lors d’une aventure extra-conjugale ou d’un événement grave, comme une maladie ou la disparition d’un être cher; d'autres consultent parce les deux membres sont épuisés mais souhaitent néanmoins résoudre leurs difficultés; d'autres enfin, ressentent le besoin d'un accompagnement ponctuel pour traverser une situation inconnue (premier enfant, accouchement traumatique, etc.) ou bien requérant des ressources nouvelles (nouvel emploi, déménagement, expatriation, etc.).